Caleb Membre important du forum
Nombre de messages : 157 Age : 37 Localisation : Reims, France Profession de foi (religion) : Catholique romain Date d'inscription : 06/02/2008
| Sujet: Mayotte: la chasse aux blancs Sam 29 Mar - 3:41 | |
| Chasse aux blancs à MayotteCLICANOO.COM | Publié le 28 mars 2008La présence du colonel Bakar a provoqué la colère des Anjouanais en situation irrégulière à Mayotte. Toute la journée d’hier, des m’zungus (blancs) ont été agressés. Une dizaine d’entre eux, pourtant défendus par les Mahorais, auraient été kidnappés. Selon certaines sources, les affrontements auraient fait deux morts dont un du côté des policiers et des gendarmes. L’annonce de la présence du colonel Mohamed Bacar à Mayotte a fait le tour de l’île comme une traînée de poudre et dès le début de la matinée, plusieurs centaines d’Anjouanais en situation irrégulière convergeaient des quartiers des hauts de Mamoudzou vers le rond point de la barge afin de manifester et de tenter de se rendre en Petite-Terre où se trouve le centre de rétention administrative et où pensaient-ils se trouvaient l’ex homme fort d’Anjouan. Au fil des minutes la tension devenait de plus palpable et le STM a décidé d’interrompre le trafic des barges, alors qu’arrivaient sur grande terre des gendarmes mobiles. Aussitôt les choses ont dégénéré les gendarmes tirant des grenades lacrymogènes, les manifestants répliquant à coups de jets de pierres. Vers 8H30 après une première charge des gendarmes, les manifestants ont bloqué la route nationale puis soudain, les m’zungus ( blancs) ont été pris pour cibles. Une jeune femme a moto a été lynchée par une horde de manifestants plutôt jeunes adolescents excité et a dû être secourue in extremis par des Mahorais et la police est arrivée à ce moment là. Sa moto a été brûlée. Ecoles ferméesPuis la spirale de la violence a atteint tout le centre ville les manifestants renversant et caillassant les voitures conduites pas des m’zungus. « La chasse aux blancs est ouverte » a témoigné un chef d’entreprise témoin d’exactions commises contre les véhicules et les personnes. Près du café Caribou en centre ville, plusieurs personnes ont été violement prises à parties et blessées. A Cavani où se concentre une forte population d’étrangers en situation irrégulière, de petits groupes de manifestants armés de manches de pioche de sabres de barres de fer, agressaient systématiquement tout blanc circulant à leur portée. Des dizaines de personnes se sont réfugiées dans des bangas de Mahorais. Une femme de ménage a ainsi vu débouler chez elle une trentaine de personnes apeurées. Les écoles ont été fermées. Les entreprises ont tiré leurs rideaux et les personnels bloqués dans les bureaux. La caserne des sapeurs-pompiers a été un moment isolée, impossible pour les soldats du feu d’intervenir sur place pour porter secours aux blessés. Un pompier confiait « Nous ne savons plus quoi faire, il y a trop de monde chez nous. Les gens viennent se réfugier ils sont choqués » Les gendarmes mobiles sont arrivés en début d’après midi renforcer la protection devant la caserne mais les escarmouches se poursuivaient comme ailleurs dans la zone industrielle de Kaweni autre zone à forte concentration d’étrangers en situation irrégulière. Une riveraine a vu de sa fenêtre un groupe de jeunes s’en prendre à un conducteur de voiture. « C’était fou ! il lui ont balancé des cailloux sur la voiture, ils voulaient le faire sortir et il a réussi à partir mais je pense qu’il a été blessé » En fin d’après midi, les routes d’accès au centre ville restaient bloquées, la circulation était quasi inexistante et tous les magasins étaient fermés. Il était impossible en début d’après midi, d’avoir un état précis du nombre de blessés (certaines rumeurs faisaient état d’un mort) mais ce qui est sûr c’est que tout le monde attendait avec impatience l’arrivée de renforts de forces de l’ordre pour que le calme revienne. http://www.clicanoo.com/index.php?id_article=178270&page=article.print | |
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