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Nombre de messages : 125 Age : 37 Localisation : Reims, France Profession de foi (religion) : Catholique romain Date d'inscription : 04/01/2008
| Sujet: Mrg Rey: Problèmes éthiques soulevés par la Charte européenne ... Mer 6 Fév - 19:25 | |
| Problèmes éthiques soulevés par la Charte européenne des droits fondamentauxRéaction de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon. ROME, Mercredi 6 février 2008 (ZENIT.org) - Nous reprenons ci-dessous l'article de Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon, publié le 1er février sur le site du diocèse, sur les « problèmes éthiques soulevés par la Charte européenne des droits fondamentaux ».Problèmes éthiques soulevés par la Charte européenne des droits fondamentaux Le vote du Parlement français rassemblé solennellement à Versailles le 4 février, puis celui des deux chambres séparément le 7 février, va autoriser la ratification du traité modificatif européen, dit de Lisbonne. Il est destiné à remplacer le projet de Constitution, que Français et Hollandais ont rejeté par voix référendaire en 2005. L'incorporation dans le nouveau texte soumis aux élus de la nation de la Charte européenne des droits fondamentaux accordera de fait à ce "mini-traité" une valeur juridique contraignante pour les Etats signataires. Cette Charte représente sur plusieurs points une rupture intellectuelle et morale avec les autres grandes formulations juridiques internationales, en présentant une vision relativiste et évolutive des droits de l'homme qui met en cause les principes du droit naturel. Tout d'abord, la Charte stipule avec raison que "le droit de se marier et de fonder une famille est garanti". Mais elle se garde de spécifier le sexe des conjoints. Elle dissocie explicitement la notion de mariage, de celle de famille. Ceci constitue une rupture avec la Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée à l'ONU en 1948, laquelle définissait la famille comme l'union d'un homme et d'une femme, et faisait d'elle le socle anthropologique de la société. De même, le texte proposé, qui consacre le principe de non-discrimination pour orientation sexuelle, ouvre ainsi la porte à la jurisprudence européenne pour reconnaître l'équivalence de tous les types de mariage, tant en ce qui concerne l'adoption d'enfants que la procréation médicalement assistée (cf. la récente condamnation de la France par la Chambre haute européenne des droits de l'homme, parce qu'elle avait refusé l'adoption d'un enfant par une femme célibataire homosexuelle). Progressivement, le droit à l'enfant prévaut sur le droit de l'enfant, en particulier celui de naître ou celui d'avoir un père et une mère. Suite de la réaction: http://www.zenit.org/article-17222?l=french | |
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